Le marché immobilier français en octobre 2024 réserve bien des surprises. Après une hausse notable des prix des logements anciens, alimentée par une demande soutenue et une offre limitée, une transformation de la demande a permis d’inverser la tendance. Cependant, les prix signés continuent de baisser annuellement, tandis que le marché des logements neufs montre des signes de stabilisation.
Quelles sont les dynamiques à l’œuvre dans les grandes villes ? Comment les différences entre métropoles influencent-elles le marché ? Découvrez les tendances qui façonnent l’immobilier en France et ce que cela signifie pour les acheteurs et les investisseurs !
Hausse des prix des logements anciens : quelles dynamiques en jeu ?
La reprise des ventes de logements anciens durant l’été a intensifié la hausse des prix. Une demande élevée, couplée à une offre insuffisante, a exacerbé cette tendance, surtout dans les zones où la construction est limitée. En septembre, les prix ont augmenté de 2.0 % sur trois mois.
Cette dynamique est particulièrement marquée pour les maisons, avec une hausse de 3.3 %. Les déséquilibres entre l’offre et la demande continuent d’alimenter cette progression, laissant entrevoir des évolutions futures significatives sur le marché immobilier.
Transformation de la demande en 2024 : un tournant inattendu !
Le début de l’année 2024 a vu une transformation notable de la demande, inversant la courbe des prix. Malgré un contexte économique incertain et une instabilité politique, le retour de ménages plus aisés a renforcé le pouvoir d’achat immobilier. L’amélioration des conditions de crédit a permis à ces ménages de concrétiser des projets ambitieux, stimulant ainsi le marché.
Parallèlement, les prix signés continuent d’augmenter, bien que le rythme ait ralenti depuis août. En glissement trimestriel, la hausse reste notable, mais la tendance annuelle montre une baisse moins rapide, suggérant une stabilisation future.
Baisse des prix en niveau annuel glissant : vers une stabilisation ?
Malgré l’inversion récente de la courbe, les prix signés continuent de baisser en niveau annuel glissant. En septembre, la diminution a été de 2.9 %, marquant un ralentissement par rapport aux baisses plus prononcées d’avril et mai. Cette tendance suggère une possible stabilisation à venir, bien que le marché doive encore évoluer pour confirmer cette hypothèse.
En comparaison, le marché des logements neufs montre également des signes d’atténuation du recul des prix. Bien que les ventes aient chuté, la baisse des prix ralentit progressivement, notamment pour les appartements. Les maisons, quant à elles, voient un recul persistant mais moins rapide.