En septembre 2024, le marché immobilier français réserve son lot de surprises. Les marges de négociation connaissent une hausse significative, atteignant des niveaux inédits depuis plus d’un an. Parallèlement, le nombre de transactions affiche un rebond, bien que des disparités régionales persistent.
Quelles sont les raisons derrière ces évolutions ? Quels impacts pour les acheteurs et vendeurs ? Découvrez les tendances qui façonnent le paysage immobilier actuel et ce que cela signifie pour l’avenir du marché !
Marges de négociation : une évolution surprenante
En août, les marges de négociation sur le marché immobilier ont atteint en moyenne 7.9 %, marquant une augmentation impressionnante de 97 % depuis juin 2022. Cette hausse est particulièrement marquée pour les maisons, avec des marges atteignant 8.5 %, soit une progression de 110 %. En comparaison, les appartements affichent des marges de 7.1 %, en hausse de 80 %.
Les variations selon la taille des logements sont également notables. Pour les appartements, les marges ont diminué pour les grands logements mais ont augmenté pour les studios. En revanche, pour les maisons, toutes les tailles ont vu leurs marges augmenter, avec une progression significative pour les grandes maisons.
Un rebond soutenu par des conditions économiques favorables
Le marché immobilier ancien en France a connu un rebond notable, avec une augmentation de 7.2 % des ventes à fin août 2024 par rapport à l’année précédente. Cette reprise est largement attribuée à la baisse des taux de crédit et à l’allongement des durées de prêt, qui ont compensé le rationnement persistant de l’accès au crédit. L’amélioration du moral des ménages a également joué un rôle crucial, renforçant la confiance des acheteurs potentiels.
Cependant, malgré cette dynamique positive, le nombre total de transactions reste inférieur de 5.4 % par rapport à 2023, soulignant que le marché n’a pas encore retrouvé les niveaux d’activité élevés des années précédentes.
Des disparités régionales étonnantes
En Île-de-France, le marché immobilier a progressé de près de 10 % cet été, soutenu par des acheteurs plus aisés capables de contourner les contraintes de crédit. En revanche, certaines régions comme l’Aquitaine et la Basse Normandie ont vu une baisse d’activité, freinées par des prix rigides et des exigences élevées en matière d’apport personnel.
À l’inverse, des régions telles que l’Alsace et le Rhône-Alpes ont connu une forte croissance grâce à des prix abordables et une offre de crédit dynamique. Ces facteurs ont permis à ces marchés de s’adapter aux conditions économiques actuelles et de stimuler l’activité.