Le marché immobilier en novembre 2024 réserve son lot de surprises, notamment avec l’évolution des marges de négociation et le nombre de transactions. Alors que les politiques monétaires influencent fortement ces dynamiques, les variations régionales et la typologie des biens ajoutent une complexité supplémentaire à ce paysage déjà mouvant.
Quels facteurs cachés pourraient encore bouleverser le marché ? Comment les différentes régions s’adaptent-elles à ces changements ? Plongez dans notre analyse pour découvrir les tendances émergentes et les opportunités à saisir !
Évolution des marges de négociation en novembre 2024
En novembre 2024, les marges de négociation sur le marché immobilier continuent leur remontée saisonnière, un phénomène récurrent à l’automne. Depuis l’été 2022, les politiques monétaires ont influencé cette tendance, avec une hausse notable des taux de crédit. En octobre 2024, les marges atteignent 8,6 %, marquant une augmentation significative depuis juin 2022.
Les appartements, notamment les studios et les grands logements, voient leurs marges croître rapidement, tandis que les maisons de sept pièces et plus connaissent également une hausse. Les régions comme l’Alsace et la Bretagne affichent des marges faibles, contrairement à la Haute Normandie et au Limousin.
Reprise des transactions immobilières en France
Entre novembre 2023 et janvier 2024, le marché immobilier français a connu une baisse marquée des ventes de logements anciens, rappelant la crise de 2009. En janvier 2024, l’activité avait chuté de 21,4 % en glissement annuel. Cependant, dès février 2024, l’amélioration des conditions de crédit a stimulé la demande, entraînant une reprise progressive. Au deuxième trimestre, les ventes ont augmenté de 6,6 %, et en octobre, elles ont bondi de 11,3 %. Bien que l’activité reste inférieure à celle de 2019, la tendance devrait s’inverser début 2025, marquant un retour à la croissance.
Progression des transactions en Île-de-France et en province
Depuis trois mois, le marché immobilier français montre une dynamique positive avec une hausse notable des compromis signés. En Province, les ventes ont progressé de 13,7 %, profitant de meilleures conditions de crédit et d’une offre accrue. En revanche, l’Île-de-France affiche une croissance plus modérée de 5,9 %, freinée par des prix élevés et un accès au crédit restreint.
Certaines régions comme la Basse Normandie et la Bretagne enregistrent une légère augmentation des ventes, tandis que l’Aquitaine et Midi-Pyrénées connaissent une reprise modérée. D’autres zones de Province, représentant 46 % du marché national, voient leurs ventes croître rapidement, illustrant une demande plus réactive face aux exigences financières.