L’année 2024 s’annonce riche en rebondissements pour le marché immobilier français. Alors que la baisse des prix des logements anciens ralentit, une stabilisation est attendue dès le printemps 2025. Les appartements neufs et les maisons individuelles connaissent également des évolutions contrastées, avec des variations notables selon les régions et les métropoles.
Quelles dynamiques se cachent derrière ces chiffres ? Quels facteurs influencent ces tendances ? Découvrez comment le marché immobilier pourrait évoluer et quelles surprises pourraient encore survenir dans les mois à venir !
Stabilisation des prix de l’ancien : une tendance durable ?
En 2024, la baisse des prix des logements anciens en France a ralenti, passant de 4,5 % en mai à seulement 1,6 % en novembre. Cette décélération s’explique par une augmentation rapide des prix des compromis au printemps et en été, avec une hausse totale de 3,3 %.
La stabilisation des prix est attendue pour le début du printemps 2025, avec une anticipation d’un retour à l’équilibre plus précoce pour les maisons que pour les appartements. Cette dynamique pourrait être influencée par la demande persistante et l’offre limitée sur le marché immobilier.
Ralentissement de la baisse des prix des appartements neufs
Le marché des appartements neufs en France traverse une crise prolongée, malgré les efforts des promoteurs pour limiter les stocks par des avantages et ristournes. La baisse des prix, qui s’était intensifiée au printemps et en été, a ralenti, passant de 3,0 % en septembre à 2,1 % en fin d’année.
Cette tendance s’explique par une demande hésitante, confrontée à des difficultés d’accès au crédit et à la réduction des soutiens publics. Les défis du secteur incluent l’impact limité des améliorations du PTZ et la disparition du dispositif Pinel, détournant les investisseurs.
Évolution du marché des maisons individuelles en 2024
En 2024, le marché des maisons individuelles en France a connu une stabilisation des ventes durant l’été, suivie d’un léger regain à l’automne. Cette dynamique a été soutenue par une amélioration de l’offre de crédits bancaires et une baisse des taux d’intérêt, incitant les acheteurs à revenir sur le marché. Les constructeurs ont également adapté leur offre pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.
Malgré ces évolutions positives, les prix des maisons ont continué de baisser, atteignant une diminution de 1,5 % en fin d’année. Ce recul s’explique par une offre excédentaire et une demande encore prudente. Pour l’avenir, le marché pourrait bénéficier d’une reprise progressive si les conditions de crédit restent favorables et si l’offre continue de s’ajuster aux besoins des acheteurs.