En octobre 2024, le marché immobilier français réserve son lot de surprises. Les marges de négociation connaissent une évolution contrastée entre appartements et maisons, tandis que le nombre de transactions montre des signes de reprise, bien que freiné par des restrictions d’accès au crédit. Les disparités régionales ajoutent une complexité supplémentaire à ce paysage en mutation.
Quelles régions tirent leur épingle du jeu ? Comment les tendances actuelles influenceront-elles les décisions d’achat ou de vente ? Plongez dans l’analyse détaillée pour découvrir les dynamiques qui façonnent le marché immobilier en cette période charnière !
Évolution des marges de négociation
En octobre 2024, les marges de négociation dans l’immobilier ont atteint 7,5 %, marquant une augmentation notable. Cependant, depuis le début de l’année, leur progression a ralenti, avec une hausse de seulement 7,6 %. Cette tendance varie selon le type de bien : les marges pour les appartements n’ont progressé que de 3,1 %, tandis que celles pour les maisons ont grimpé de 10,9 %.
Les disparités régionales sont également marquées. Dans les zones à forte demande comme l’Alsace, l’Île-de-France, PACA et Rhône-Alpes, les marges restent basses. En revanche, elles sont plus élevées en Auvergne et Limousin, où la demande est moindre.
Reprise du marché de l’immobilier ancien
Depuis début 2024, le marché de l’immobilier ancien en France montre des signes encourageants de reprise. Après un début d’année difficile avec une baisse annuelle des ventes de 21,4 % en janvier, la situation s’est améliorée, atteignant une diminution de seulement 11,4 % à la fin de l’été. Cependant, malgré cette amélioration, le nombre de compromis signés reste inférieur de 22,7 % par rapport à la moyenne de longue période.
Le rationnement du crédit continue de freiner cette reprise. Bien que les conditions de crédit se soient légèrement assouplies, elles ne suffisent pas à compenser les restrictions imposées par la Banque de France. Cette situation limite la capacité des acheteurs potentiels à accéder au financement nécessaire, ralentissant ainsi le retour à des niveaux de transactions comparables à ceux de la fin des années 2010.
Transactions en Île-de-France et en province
Durant l’été 2024, les transactions immobilières ont progressé de 3,1 % au niveau national. En Île-de-France, la hausse a été légèrement supérieure à 3,6 %, tandis qu’en province, elle s’est établie à 2,8 %. Cependant, certaines régions comme l’Aquitaine, la Basse Normandie, et le Languedoc-Roussillon ont vu leur activité reculer de 10 % en moyenne, freinées par des exigences élevées en apports personnels.
D’autres régions, telles que l’Alsace et Rhône-Alpes, ont connu une croissance rapide de 15 % grâce à des prix abordables et une offre de crédits dynamique. Ailleurs, une augmentation modérée de 5 % a été observée, soutenue par des conditions de marché favorables.