L’année 2024 s’annonce riche en rebondissements pour le marché immobilier français. Avec des marges de négociation atteignant des sommets et une reprise notable des transactions, le secteur montre des signes de dynamisme malgré les disparités régionales. Les régions aux prix plus bas voient des marges plus élevées, tandis que les zones à prix élevés connaissent une stabilisation.
Quelles tendances se dessinent pour l’avenir ? Comment les différentes régions s’adaptent-elles à ces changements ? Plongez dans cet article pour découvrir les surprises que réserve le marché immobilier en 2024 et ce que cela pourrait signifier pour les années à venir !
Marges de négociation : une évolution contrastée
En 2024, les marges de négociation ont atteint 8,5 %, marquant une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cependant, cette progression a ralenti en raison de la reprise des transactions sur les marchés de pénurie. Les différences régionales sont marquées : les marges restent élevées dans les régions aux prix bas comme l’Auvergne, la Bourgogne et le Limousin.
En revanche, elles sont plus faibles dans les régions aux prix élevés telles que l’Alsace, l’Île-de-France, PACA et Rhône-Alpes. Cette disparité reflète les dynamiques locales du marché immobilier.
Reprise des transactions immobilières : un nouvel élan
À partir de février 2024, le marché des logements anciens en France a montré des signes de reprise, avec une progression annuelle de 13,1 % à fin novembre. Cette dynamique contraste avec la récession précédente qui avait fragilisé le secteur immobilier. L’amélioration des conditions de crédit, notamment grâce à des taux plus favorables, a joué un rôle clé dans ce redressement.
Bien que le nombre de compromis signés en 2024 soit similaire à celui de 2023, les prévisions pour 2025 sont optimistes, avec une croissance attendue de 7 à 8 %. Cependant, les incertitudes politico-économiques pourraient freiner cette tendance positive.
Transactions en Île-de-France et en province : des dynamiques divergentes
En 2024, l’évolution des transactions immobilières a montré des contrastes marqués entre l’Île-de-France et la province. En Lorraine, les ventes ont stagné, tandis qu’en Île-de-France et dans certaines régions comme l’Auvergne et le Limousin, la hausse est restée modeste. Cependant, des augmentations à deux chiffres ont été observées en Alsace, Centre et Haute Normandie.
La province a mieux profité de l’amélioration des conditions de crédit que l’Île-de-France, grâce à des prix plus adaptés aux capacités d’achat des ménages. Néanmoins, certaines régions comme la Champagne-Ardenne et PACA ont vu leurs ventes stagner ou reculer.