Marché immobilier ce que 2025 vous réserve vraiment

Marché immobilier : ce que 2025 vous réserve vraiment

Le marché immobilier en 2025 réserve son lot de surprises, avec des marges de négociation atteignant 8 % et une reprise des transactions après une période de baisse. Les disparités régionales sont marquées, influencées par des conditions économiques et météorologiques variées, impactant la demande et les ventes.

Quelles régions tirent leur épingle du jeu ? Comment les conditions économiques influencent-elles le marché ? Découvrez les tendances et les surprises qui vous attendent dans cet article captivant !

Évolution des marges de négociation en 2025

En janvier 2025, les marges de négociation ont atteint 8.0 %, marquant une hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. Cette progression varie selon les régions : elles sont plus élevées dans des zones comme la Franche Comté et le Limousin, où les prix sont bas, et plus faibles en Île-de-France et Rhône-Alpes, où les prix sont élevés.

Cette situation économique difficile, combinée à des exigences d’apport personnel élevées, complique la réalisation des ventes. Malgré des marges élevées, cela ne reflète pas nécessairement un pouvoir de négociation accru pour les acheteurs.

Évolution du nombre de transactions immobilières en France

Après une chute de 31.8 % entre 2019 et 2023, le marché immobilier français a montré des signes de reprise en 2024. Le second semestre a vu une augmentation de 5.9 % des compromis signés, soutenue par des conditions de crédit plus favorables. Cette dynamique a permis de stabiliser le nombre total de transactions par rapport à 2023.

Cependant, le début de 2025 présente un tableau contrasté. Malgré une baisse des taux d’intérêt, la montée du chômage et les inquiétudes sur le pouvoir d’achat ont freiné la demande. De plus, les intempéries ont contribué à une baisse de 6.5 % des ventes en janvier.

Un marché francilien toujours à la peine

En janvier 2025, l’Île-de-France a connu une baisse marquée des transactions immobilières, avec une diminution de 9.5 %, contre seulement 5.2 % en province. Cette région est particulièrement affectée par des prix élevés et des exigences d’apport personnel strictes, ce qui freine la demande malgré un pouvoir d’achat théoriquement plus élevé.

En revanche, certaines régions de province comme la Franche Comté, Haute Normandie, et PACA ont vu leurs ventes augmenter de 5 % ou plus. Cependant, d’autres régions telles que le Languedoc-Roussillon, Lorraine, et Poitou-Charentes ont subi des baisses drastiques d’environ 20 %.